Fils et élève de Lorenzo, il a étudié à l’« Accademia Ligustica » où il a fréquenté non seulement les cours donnés par son père, mais aussi ceux donnés par Giovanni Scanzi. Il a été l’auteur de plusieurs monuments publiques qui se trouvent non seulement à Gênes mais aussi en Belgique, en Roumanie et au Chili, de portraits et d’œuvres funéraires. Il y a environ dans le cimetière de Staglieno accueille environ quarante de ses œuvres, qui présentent des caractéristiques typiques du réalisme bourgeois (tombe Poggi, 1910) – suivant la mode des premières années du XX siècle pour ce qui concerne les vêtements et les coiffures (tombe Cabona, env. 1918) – mais aussi des traits typiques de l’Art Nouveau et du Symbolisme (de la tombe Caulant, 1900, floréaliste, à l’interprétation sensuelle du dualisme Eros-Thanatos dans la tombe Delmas, 1909, et au sensualisme couplé à l’allégorie religieuse de la tombe Sorrentino, 1922). On rappelle aussi la tombe Mantero (1895), où l’ange gardien de la tombe a abandonné sa fonction de consolation pour devenir une figure ambiguë et mystérieuse, et la Chapelle Chiarella (1910), où, selon une tradition typique du XIX siècle, la figure allégorique liée aux activités du défunt est mise à jour du point de vue linguistique.
